Aux Pays-Bas, chaque voiture de police embarque un ours en peluche pour réconforter les enfants

Dans les rues des villes et villages néerlandais, il n’y a pas que les gyrophares et les sirènes qui accompagnent les patrouilles. Dans chaque voiture de police, au même titre qu’un gilet pare-balles ou une radio, on trouve un compagnon inattendu : un ours en peluche. Surnommé localement traumabear, cet adorable passager a une mission bien précise : apaiser les enfants confrontés à des situations traumatisantes.

Un réflexe humanitaire intégré aux interventions

Accidents de la route, incendies, interventions en urgence… Autant de circonstances qui peuvent bouleverser un enfant. Dans ces moments, l’ours en peluche devient bien plus qu’un simple jouet. Il offre une distraction, un point d’ancrage rassurant, et contribue à réduire le stress. Cette approche permet aussi de créer un premier lien de confiance entre l’enfant et les forces de l’ordre.

La police néerlandaise a fait de cette peluche un équipement standard, au même titre que les trousses de premiers secours. On en trouve également dans les ambulances et les véhicules de pompiers du pays.

Une idée qui séduit au-delà des frontières

Inspirée par cette initiative, l’Estonie a lancé un programme similaire, baptisé Traumamommik. Objectif : équiper chaque véhicule de police et de garde-frontière de deux ours en peluche, remis aux enfants le jour de la fête nationale des droits de l’enfant.

En Belgique, la police fédérale a choisi une mascotte originale, Zikki, une tortue en peluche utilisée pour réconforter les plus jeunes lors d’interventions, notamment après des accidents.

Un petit geste, un grand impact

Ce n’est pas un outil de haute technologie, ni une invention coûteuse. Mais pour un enfant en détresse, cet ours en peluche peut tout changer. Derrière ce geste simple se cache un message : même dans les situations les plus difficiles, l’humanité reste au cœur des missions de secours.

Et si cette pratique devenait la norme dans toute l’Europe ?