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Škoda dépasse BMW et devient le numéro 3 en Europe

Incroyable mais vrai : Škoda vient de détrôner BMW pour devenir le troisième constructeur le plus vendu en Europe. La marque tchèque, longtemps moquée dans les années 1980, s’impose désormais comme un acteur incontournable du marché automobile. Et son ascension ne semble pas près de s’arrêter.

Au premier semestre 2025, Škoda a enregistré une hausse de 10 % de ses ventes en Europe, pour plus de 509 000 voitures écoulées.

Le secret de la réussite

Comment expliquer une telle progression ? D’abord par un positionnement malin : des voitures bien construites, fiables, avec un rapport qualité/prix toujours compétitif. Mais aussi par une gamme très large, qui permet de répondre à presque toutes les demandes : SUV, berlines, compactes, motorisations essence, diesel, hybrides rechargeables ou 100 % électriques.

« Nous respectons les souhaits des clients, qu’ils cherchent un mild hybrid, un diesel, une citadine ou un grand SUV », explique Klaus Zellmer, le patron de Škoda. « C’est le portefeuille le plus large de notre histoire. »

L’offensive électrique : Epiq et SpaceBEV

Si l’Enyaq a permis à Škoda de s’imposer comme le n°2 des ventes de voitures électriques en Europe (derrière Volkswagen), la marque ne compte pas s’arrêter là.

Deux nouveaux modèles sont annoncés pour 2026 :

  • Le Škoda Epiq : un petit SUV électrique de 4,2 m, l’équivalent branché du Kamiq, attendu au printemps 2026. Il sera proposé avec deux batteries (38 et 56 kWh) et une autonomie pouvant atteindre 450 km, pour un prix autour de 25 000 €.

  • Le SpaceBEV : un grand SUV 7 places, alternative électrique au Kodiaq. Avec une batterie d’environ 90 kWh et une longueur supérieure à celle du Kodiaq actuel, il misera sur l’espace et le confort familial.

Ces modèles complètent une stratégie offensive : 72 000 Škoda électriques ont déjà trouvé preneur entre janvier et juin 2025, preuve que la clientèle est au rendez-vous.

Et les moteurs thermiques ?

Contrairement à certaines marques qui misent sur un virage tout-électrique, Škoda choisit la diversité. La Fabia, la Scala et le Kamiq resteront au catalogue au-delà de 2030, même avec l’arrivée de nouvelles normes (Euro 7). Tous bénéficieront d’améliorations de design et d’équipements pour rester compétitifs.

Le best-seller reste l’Octavia, avec plus de 215 000 exemplaires livrés en 2024. Elle sera bientôt déclinée en version 100 % électrique, prévue pour 2027.

Un succès national et international

Aujourd’hui, Škoda représente 5 % du PIB de la République tchèque et a vu sa valeur de marque progresser de 40 % en cinq ans, selon une étude d’Interbrand. En Inde, la Superb est même perçue au même niveau qu’une Mercedes.

Pour Klaus Zellmer, l’objectif est clair : dépasser le million de voitures vendues par an (926 567 en 2024). Le Royaume-Uni joue un rôle central dans ce plan, où Škoda détient déjà plus de 5 % de parts de marché.

Škoda, de la blague à la référence

D’un sujet de plaisanterie dans les années 1980, Škoda est devenue l’un des constructeurs les plus solides d’Europe. Une ascension qui tient à une stratégie simple : offrir de la valeur, de la fiabilité et une pointe d’innovation, sans se perdre dans le luxe ou le superflu.

Avec ses nouveaux modèles électriques abordables et ses valeurs de bon sens, la marque prouve qu’elle n’a pas fini de surprendre. Après avoir dépassé BMW, la prochaine étape est claire : viser le top 2 en Europe.




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