En Islande, ne faites surtout pas cette erreur (même si elle fait rire tout le monde)
Si vous préparez un voyage en Islande, voici un petit conseil qui pourrait vous éviter un grand moment de solitude — ou une apparition involontaire dans les perles du tourisme sur Instagram. Car sur le réseau social, un mot revient souvent dans les légendes des photos de voyageurs : Gjaldskylda.
Sous des clichés de cascades vertigineuses, de plages noires balayées par le vent ou de champs de lave infinis, on lit des phrases enthousiastes comme : «Aujourd’hui, j’ai visité cette fantastique Gjaldskylda ! » Sauf que… Gjaldskylda n’est pas un lieu.
Et c’est bien là tout le gag.
La cascade imaginaire qui fait le tour d’Instagram
Pour beaucoup de touristes, Gjaldskylda sonne comme un nom typiquement islandais. Difficile de leur en vouloir : le mot semble taillé pour désigner une majestueuse chute d’eau ou un fjord perdu dans la brume. D’ailleurs, les photos qui l’accompagnent montrent souvent des paysages à couper le souffle.
Mais le plus drôle, c’est qu’on retrouve la fameuse “Gjaldskylda” un peu partout sur la carte. Une fois près d’un glacier, une autre au bord d’une rivière, parfois même au milieu d’un parking. De quoi semer le doute : cette fameuse Gjaldskylda serait-elle une sorte d’entité mystique qui hante tout le pays ?
Pas vraiment. La vérité est beaucoup plus terre à terre… et beaucoup plus drôle.
Ce que veut vraiment dire “Gjaldskylda”
Le mot Gjaldskylda n’a rien d’un lieu touristique. En islandais, il signifie tout simplement « paiement obligatoire » ou « redevance à payer ». Autrement dit : c’est l’équivalent de notre “paiement dû” ou “stationnement payant”.
Sur les parkings islandais, les panneaux affichent souvent en grosses lettres “Gjaldskylda”, parfois suivies d’un discret “Pay for parking”. De loin, le mot attire l’œil, et les touristes pressés, distraits ou peu familiers de la langue, le prennent pour un nom propre. Le résultat ? Des milliers de publications Instagram géolocalisées à “Gjaldskylda”, souvent avec de grands sourires et des hashtags enthousiastes.
C’est un peu comme si, en France, des visiteurs étrangers taguaient leurs photos « Super journée à Sortie de Secours ! » ou « Balade magique à Interdit au public ! ».
Une erreur qui en dit long (et qui prête à sourire)
Au fond, cette méprise est irrésistible parce qu’elle traduit bien ce que représente un voyage en Islande : un pays si unique qu’on a envie de tout photographier, de tout nommer, de tout retenir. Et aussi parce qu’elle rappelle combien la langue islandaise, avec ses mots aux consonances mystérieuses, peut facilement piéger les visiteurs.
L’Islande est un pays de contrastes extrêmes : volcans et glaciers, fjords et champs de lave, tempêtes et silence. Alors forcément, quand un mot aussi étrange que Gjaldskylda s’affiche à l’entrée d’un site, on veut y voir le nom d’un lieu. C’est poétique, presque logique… sauf que c’est juste le panneau du parcmètre.
Morale de l’histoire : payez votre parking, pas votre honte sur Insta
Si vous partez explorer les routes d’Islande, retenez ce mot : Gjaldskylda = payant.
C’est peut-être la traduction la plus utile de tout votre séjour. Et si vous tenez quand même à publier une photo de votre voiture au pied d’un volcan, assurez-vous que la géolocalisation ne transforme pas votre aventure en running gag.
Car en Islande, la nature n’a pas de prix, mais le stationnement, si. Et en Allemagne, tous les chemins mènent à Ausfahrt.
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