La Wedding Beetle : quand la Coccinelle se prend pour un carrosse de conte de fées
Il y a des voitures qui roulent, des voitures qui marquent… et puis il y a celles qui sortent tout droit d’un rêve.
La Volkswagen Wedding Beetle appartient sans hésiter à la dernière catégorie.
Un OVNI automobile, un carrosse moderne, une Coccinelle transformée en œuvre d’art, qui n’aurait pas déplu à Léonard de Vinci — même si, soyons honnêtes, ce génie aurait déjà passé une semaine à essayer de comprendre comment fonctionne un moteur à combustion.
Mais cette “Beetle de mariage”, mise en lumière par Volkswagen à l’occasion de l’anniversaire de Léonard de Vinci, raconte surtout une histoire profondément humaine. Celle d’un artisan mexicain au talent fou, Rafael Esparza-Prieto, et d’un succès qui doit tout à un mélange de créativité, de patience… et de fer forgé.
Un carrosse, pas une voiture
Avant même de comprendre ce qu’est la Wedding Beetle, il suffit de la regarder :
une sculpture roulante.
Une cage aérienne entièrement réalisée en fer forgé, dessinant les courbes familières d’une Coccinelle… mais sans aucune tôle.
On dirait presque un dessin au fusain devenu tridimensionnel.
L’idée vient du patron d’Esparza-Prieto qui, dans son magasin de pièces automobiles, voulait attirer les clients. Rafael, lui, s’est dit “por qué no ?” et a commencé à modeler le métal comme d’autres tricotent. À la main, sans machine sophistiquée, juste avec son savoir-faire.
Résultat : une Beetle transformée en véhicule de mariage, romantique à souhait, parfaite pour ceux qui rêvent plus de conte de fées que de départ arrêté.
Le génie du fer forgé
Il faut imaginer la scène : un châssis de Volkswagen posé dans un atelier de Mexico City… et Esparza-Prieto qui tord, martèle, soude, assemble. Lentement, la silhouette de la Coccinelle prend forme, dessinée uniquement par la finesse de barres d’acier.
Un peu comme si un artiste avait décidé de faire flotter une voiture dans l’air, sans la lourdeur de la carrosserie.
Ce premier exemplaire, censé être un gadget pour attirer les regards, devient très vite une attraction. On s’arrête, on photographie, on sourit. Au Mexique, on aime les voitures, mais on adore ce qui raconte une histoire. Et la Wedding Beetle en raconte une belle.
Les Jeux olympiques… et la reconnaissance mondiale
L’histoire aurait pu s’arrêter au coin d’une rue de Mexico.
Mais non.
À l’approche des Jeux olympiques de 1968, Volkswagen tombe sous le charme et commande deux exemplaires supplémentaires, cette fois construits sur des châssis fonctionnels, capables de rouler vraiment.
Autant dire que pour l’artisan, c’est la consécration.
Imaginez : votre patron vous demande une création pour attirer le chaland, et quelques années plus tard, Volkswagen vous demande des voitures. De véritables voitures. Sculptées.
À partir de là, la Wedding Beetle devient une petite légende.
Esparza-Prieto en fabriquera plus de vingt au total — chaque exemplaire différent, chaque arabesque unique.
Entre art, amour et automobile
Aujourd’hui, on pourrait sourire devant cette silhouette de carrosse.
Mais la Wedding Beetle dit quelque chose de profond sur l’automobile :
qu’une voiture peut être bien plus qu’un moyen de transport.
Qu’elle peut devenir un symbole, un souvenir, un geste artistique, ou même un cadeau de mariage unique au monde.
Et quelque part, on imagine très bien une mariée en robe ivoire grimper dans cette Coccinelle pas comme les autres — ou un couple qui s’aime, tout simplement, prenant la route dans ce petit carrosse moderne, avec l’espoir d’une vie pleine de magie et de légèreté.
Si Léonard voyait ça…
Volkswagen a ressorti cette création pour célébrer l’anniversaire de Léonard de Vinci, l’un des plus grands artistes et ingénieurs de l’histoire.
Aurait-il aimé la Wedding Beetle ?
Impossible à dire.
Mais on peut affirmer une chose : il aurait admiré la virtuosité de l’artisan, cette manière d’utiliser le métal pour dessiner une voiture comme une dentelle.
Nous aussi, chez envoiturecarine.fr, on admire.
Parce que l’automobile, c’est aussi ça : de l’audace, de la poésie, et parfois une pincée de folie.
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