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Essai : Ford Galaxy

Il ne fait pas grand mystère que je ne suis pas une adepte des déplacements (seule) loin de ma famille. Une invitation Ford au Parc de Thoiry pour essayer le monospace Galaxy ne se refuse donc pas. C’est l’occasion d’essayer la voiture avec le conjoint et la descendance dans une ambiance bon enfant.

Nous récupérons notre Ford Galaxy à l’hôtel Renaissance non loin de l’Arc de Triomphe (je vous épargne le récit de la galère pour garer la Mustang dans un parking parisien !). C’est un monospace 7 places, diesel, 180 chevaux, boîte 6 rapports,et ça me rappelle mon essai récent d’un autre monospace, je pourrais assez facilement et très fraîchement donner mon avis entre les deux.

Première constatation, le design n’est pas méga fou, c’est pas futuriste, pas très fantaisiste et très franchement, je la trouve très « banale ». Alors oui, si elle a de quoi plaire aux familles nombreuses, de mon côté, je ne suis pas séduite par son apparence.

Comme la Renault Espace, la Ford Galaxy est grande et modulable, et le modèle prêté est blindé d’options.

Les 2 sièges dans le coffre se lèvent et se baissent très facilement grâce aux boutons dédiés. Je les ai testés mais j’avoue que je touche un peu à tous les boutons quand on me prête une voiture, je me mets à la place des grandes familles, mais je ne vais pas jusqu’à piquer les enfants des autres pour qu’on tienne à 7 dans la voiture 😉

Sur la route, son comportement est excellent, mais je lui ai trouvée un gros manque de reprise dans les côtes sur autoroute dans les passages passant de 90 à 110 km/h, malgré un appui franc sur l’accélérateur, la Galaxy n’a pas répondu comme je l’aurai souhaité. Il se dégage une certaine lourdeur de la Galaxy quand on a besoin de réactivité et de vivacité.

En revanche, énorme point en sa faveur, les suspensions sont excellentes (modèle prête doté du Pack Ultimate à 2 000€ avec suspension adaptative, régulateur de vitesse adaptatif, volant chauffant) j’ai cru avancer sur une route d’huile tant la voiture glissait. Le confort au volant est donc optimum, même si la motorisation n’est pas exceptionnelle.

Les aides à la conduite sont multiples : caméra de recul, reconnaissance de panneaux de signalisation, limiteur et régulateur de vitesse (et adaptatif sur mon modèle), alerte de prévention de collision (loupiote rouge qui s’allume devant le pare brise), aide au parking. Bref, tout ce qu’il faut avoir pour conduire prudemment et intelligemment avec votre progéniture.

Les sièges sont hyper confortables, chauffants, mais nul besoin de cette option pour cette journée très ensoleillée. A noter que les sièges sont tous individuels et que si j’ai pu noter un gros décalage entre les sièges de la seconde rangée avec le début de la plage arrière, j’ai appris que c’était pour permettre aux dossiers des sièges de se baisser pour que les passagers ne gardent pas un dos presque à 90°, c’est très appréciable.

Je n’ai rien à redire sur l’insonorisation intérieure, ni même sur d’éventuels bruits de moteur, mes oreilles ont apprécié le calme dans l’habitacle (bon, ok, avec un enfant, c’est jamais vraiment COMPLETEMENT calme 😉 )

La climatisation est 3 zones, 2 à l’avant et une à l’arrière, ça permet de ne pas balancer trop d’air froid sur un enfant bien enrhumé 😉

Le GPS a été très longuet à nous donner les infos pour sortir de Paris et a, par plusieurs fois, eu du mal à nous placer sur la route que nous empruntions… Heureusement, Waze nous a sauvés de cette situation.

S’agissant d’une sortie avec les bambins et dans un lieu où les animaux sont en liberté, nous avons roulé au pas dans le Parc de Thoiry. Si les bêtes sont habituées au bruit des autos et aux mouvements, nous avons, de nôtre côté fait extrêmement attention à ne pas rouler n’importe comment. Le risque de percuter un zèbre ou une autruche est grand. Ce qui a plu à l’enfant dans cette balade, c’est qu’il a pu rester à l’arrière mais en mode « cool », donc non attaché, non assis.

Sur certains spots, avec une familiale dotée du toit panoramique (ouvrant de plus) nous avons pu bénéficier de très belles vues. Le pare brise étant large et haut, nous avons, depuis l’avant, une excellente vision de ce qui pouvait débouler en face de nous et sur les côtés.

L’essai n’a duré que quelques heures, dont une bonne partie à rouler au pas, ou avec le moteur éteint because Start & Stop. Je me suis faite mon avis sur la base des 100 km entre Paris et Thoiry. Cet avis est donc forcément moins étudié et plus short qu’un essai fait 4 jours sur un véhicule de la même catégorie.

Mon constat, néanmoins, c’est que la Galaxy n’est pas assez fofolle d’apparence, bien qu’agréable à conduire. Je choisis l’Espace sans hésiter. Je préfère la trombine futuriste de la française et son intérieur plutôt que la sobriété de la Galaxy.




Il est 1 commentaire

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  1. Guillaume D.

    En matière de style, il faudrait rapprocher l’Espace au S-Max plutôt qu’au Galaxy. Il faut reconnaître que le Galaxy n’a pas une allure très dynamique!

    La console centrale ne semble pas très qualitative visuellement. Elle aurait mérité d’être monobloc plutôt que d’avoir ce qui ressemble à du bricolage (on assemble l’écran, puis juste en-dessous le bloc de l’autoradio (qui comporte lui-même une partie des commandes de la climatisation, dommage pour l’ergonomie) et enfin le bloc de climatisation/sièges chauffants. Ceci sans compter les boutons ronds qui font assez années 80…

    Pour finir sur une note positive, les siège ont l’air plutôt accueillants et ce, aux 7 places.


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