Hôtel : MGallery à Murano (Venise – Italie)

En allant à Venise, tout ce que je voulais, c’était un hôtel au calme, un peu classe et avec une chambre « séparée » pour que le bambin ne soit pas dans la chambre des grands.

J’ai trouvé un belle promo dans un hôtel du groupe Accor, au MGallery de Murano. 150€ la nuit (sans petit déj), dans une executive junior. L’avantage de ce type de chambre, c’est qu’elle est conçue comme un duplex, très grande, aérée, et que le personnel ajoute un lit une place au niveau inférieur pour l’enfant. Ca me paraissait une belle offre, d’autant que j’ai déjà expérimenté avec grand plaisir le MGallery de Molitor.

Je m’attendais donc à quelque chose de très TRES bien. Raté !!!!

Extérieurement et intérieurement, l’hôtel est vraiment réussi. Belle architecture, sublimes décorations digne de Murano, un grand restaurant avec une jolie terrasse, un bar agréable…

Ca s’arrête là pour le positif. Le négatif démarre à l’accueil. Le personnel à la réception, bien qu’il soit aimable (dans une certaine limite), n’est pas du tout à la hauteur de cette gamme d’hôtels. J’ai voulu demander, dès mon arrivée, à réserver la navette gratuite pour aller à l’aéroport 4 jours plus tard. Réponse : allez vous poser dans votre chambre, revenez avec toutes les infos de votre vol, on a le temps. Nous restions 4 nuits… Ok ! On a confiance. (la suite un peu plus bas)

On arrive à la chambre. Grande, oui, lit pour l’enfant bien présent. Grand lit sur la mezzanine pour les grands. Un grand velux en haut permet d’amener de la lumière, ou pas… Oui, le store du velux ne peut que s’ouvrir ou se fermer complètement. Un truc que je ne pige pas. J’en ai un chez moi et on peut l’ouvrir un peu, beaucoup ou pas du tout. On a quand même droit à un juste milieu. Dans cet hôtel, non. Soit vous vous prenez un grand coup de lumière dans la poire, soit il fait sombre. Bref…

Autres mauvaises surprises : pas de machine à café ou de bouilloire. Aïe… Dans la salle de bains, belle mais pas grande, la déception fut totale en ce qui concerne les produits de toilette. On est loin des produits Clarins à Molitor. C’est du bas de gamme bien cheap.

Dans la chambre sur la mezzanine, j’ai droit à une taie d’oreiller trouée. D’autres déceptions arriveront dans les jours qui suivent. Une taie d’oreiller « sale » laissée par la femme de ménage sur nos affaires propres. L’abat-jour de ma lampe de chevet était taché. L’aspirateur n’a manifestement jamais été passé puisque nous y trouvions des moutons de poussière, et même, un petit truc en plastique qu’on trouve sur les fringues pour attacher l’étiquette du prix. Dommage, nous n’avions rien acheté avec ce genre de truc en plastique… Ca venait donc des anciens locataires de la chambre.

J’ai testé pour vous le petit déj à 16€ à l’hôtel. En dehors du prix outrancier (versus gratuit ou 5€ dans les résidences dans lesquelles nous avions logé dans les 2 villes précédentes pour exactement le même genre de prestations) c’est le ballet des serveurs qui est amusant. Ils sont nombreux, bougent dans tous les sens, mais jamais ils ne viennent vous demander si vous voulez du café ou du thé. Pour un MGallery, ça la fout mal…

En revanche, point positif, pour avoir dîné sur place un soir, là, le service est mieux, grâce au maître d’hôtel nettement plus professionnel.

Pour ce qui est de la nourriture, c’est bon, mais pas exceptionnel pour le prix (16€ un carpaccio de boeuf + 6€ de frites, ça pique un peu).

Nous avons utilisé les services de la navette gratuite pour Venise, mais attention, les horaires sont très limités il faut donc s’y prendre très en avance pour être sûr d’avoir de la place. Ce qui me ramène à ma demande de navette pour l’aéroport : 48 h après notre arrivée, plus de place dans la navette. Merci madame de ne pas avoir voulu prendre ma réservation au moment où je le voulais car j’avais toutes les infos d’horaire de vol – sauf le numéro de vol – qui ne sert pas à grand chose pour l’hôtel, vous me l’accorderez (surtout que cette fois, elle ne nous l’a pas demandé…).

Nous avons dû demander de l’aide à un personnel technique puisque nous n’avions plus de lumière dans la salle de bains. Si l’homme qui est venu était efficace, il avait en revanche oublié d’être aimable et avait perdu son sourire en route…

S’il y a une chose que je trouve assez peu classe, c’est d’assister à la pause clope du personnel de réception devant l’entrée de l’hôtel.

Bref, pour 150€, on peut dire que c’est une bonne offre pour loger sur l’île de Murano. Mais si on prend le prix normal pour cette saison – environ 250€-300€ – c’est clairement abusif.

Murano vaut le coup, mais le MGallery est un loupé au milieu de la perfection des maîtres verriers de l’île.

 




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