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Essai : Hyundai i30

Un jour de février, j’ai reçu une proposition pour essayer l’i30. Allez savoir pourquoi, je n’avais jamais été tentée par Hyundai.

Hyundai est présent en sport auto et bénéficie d’une jolie image avec l’i20 et ses pilotes : Thierry Neuville, Dani Sordo et Hayden Paddon. Hyundai Motorsport est vice-champion du monde des rallyes en 2016 mais (malheureusement) ce n’est pas ça qui me vient de suite en tête quand je pense à Hyundai.

Et justement, je connais tellement mal la marque et son histoire que je vais plutôt parler de ce qui s’en approche le plus :  la Corée du Sud. Voilà, on y est : la K-pop, Psy, Kia, la proximité avec la Corée du Nord et son dictateur fou… Tout ça ne me fait pas du tout rêver. Quant aux modèles existants chez Hyundai, à part l’Accent du papa d’un blogueur auto que je connais (coucou Ugo !), j’avoue que je suis carrément à la ramasse !

J’ai donc emprunté l’i30 sur quelques jours car il faut bien tester pour savoir se faire une opinion. Le verdict est finalement pas mal du tout. En fait, c’est surtout la commande de boîte (double embrayage à 7 rapports) qui m’a franchement épatée. Elle est parfaite et je pèse mes mots. J’ai fait de la route en ville et sur autoroute, et pas une seule fois, je dis bien : PAS UNE SEULE FOIS, je n’ai senti le passage des vitesses.

C’était devenu un jeu, lors des accélérations ou décélérations, de regarder les vitesses changer sur l’ordinateur de bord sans jamais rien avoir senti. En ajoutant à cela la conduite autonome (niveau 2) j’admets que le plaisir de « non-conduite » est agréable. La motorisation est sympa, 140 chevaux avec un petit mode « sport » qui lui donne un jolie pêche une fois activé. Le mode « éco », je m’en suis passée très vite car je n’ai pas vu une grande différence de consommation avec le mode normal (entre 6,8 et 7 l au 100).

J’ai cependant regretté la fermeté des sièges qui rendaient mes voyages un peu douloureux.

Il y a d’autres choses que j’ai regrettées, surtout l’accès à l’écran tactile. Une plaie quand on veut sélectionner une chanson parmi les 350 présentes sur ma clé USB en avançant le bras droit vers l’écran.

La planche de bord est banale et fait un peu trop bloc de plastique. On pourrait se dire « Hyundai, c’est coréen, c’est pas cher, donc tu as pas non plus de la qualité premium à ce prix ». Mais non, pas loin de 30 000€ le modèle essayé, je n’appelle pas ça « pas cher ». Il y a tout de même un avantage chez Hyundai et pas des moindres, quasiment tous les équipements sont de série. Ils diffèrent d’un niveau à l’autre des finitions comme la taille de l’écran tactile, par exemple. Sur la première finition, on a droit à un bon pack : assistance active au maintien de voie, la caméra de recul avec lignes de guidage dynamique, alerte de risque de collision frontale, système multimédia avec écran couleur tactile 5″, le régulateur/limiteur de vitesse, le système audio MP3 à six haut-parleurs…

La qualité de la caméra de recul m’a déçue, c’était grossier et flou. L’élément qui me semble désormais indispensable, c’est le chargeur de smartphone à induction (à partir de la finition Business).

Si on parle d’habitabilité, à l’avant on est plutôt pas mal (hormis la dureté des sièges), pour un enfant à l’arrière, ça passe aussi sans souci. Au delà d’1m65, vous serez franchement pas à l’aise.

Les filets en guise de vide-poche au dos des sièges avants font un peu cheap. C’est étrange qu’ils m’aient autant sautées aux yeux et j’ai beau chercher, je n’arrive pas à me souvenir d’une voiture essayée récemment qui dispose de ce type de rangement.

Le coffre est très bon, avec 395 l là, c’est clair que suis carrément positive, on a réussi à y caser un vélo d’enfant avec des roues de 18 pouces (et les 2 roulettes qui prennent une place dingue si on ne les démonte pas).

Le design de la voiture est somme toute très neutre, il n’y a pas de prise de risque, ça peut plaire au plus grand nombre d’autant que la génération précédente présentait un bouclier avant plutôt spécial avec des phares carrément moches. Désormais, la calandre en cascade ajoute un style un peu plus agréable à l’oeil.

Je peux dire aujourd’hui que Hyundai est une marque qui remonte dans mon estime. Ils peuvent encore mieux faire. Malgré ses défauts, elle m’a laissée un meilleur goût en bouche que la Hyundai Tucson de 2005 conduite sur plus de 1 000 km en Islande.

Les 150 000 km au compteur (jamais tu vois ça chez Hertz), le voyant de l’alerte « fatigue d’essence » qui s’allume alors qu’on a le plein, le coffre qui se ferme et s’ouvre quand ça lui chante, l’intérieur qui avait très mal vieilli, bref, ça n’était sans doute pas totalement la faute du constructeur mais aussi celle du loueur (low-cost) qui ne doit jamais entretenir son parc auto.

A l’occasion, il faudra que j’essaie le nouveau Tucson, pour comparer 😉

Version essayée : Hyundai i30 Creative 1,4 T-GDI 140ch (Essence) boîte automatique à 7 rapports (DCT-7)




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