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Essai : Lexus GS300h

Quand j’essaie une voiture, parfois, je m’interroge sur ce qui est « autour » de la voiture. Aujourd’hui, je vais donc vous parler de Lexus et la berline hybride GS300h, mais pas seulement, puisque je vais aussi me poser des questions sur l’origine du nom Lexus et des modèles existants.

Pour beaucoup de marques, on a l’habitude des noms qui ressemblent à des prénoms courants comme « Mégane » « Zoé » « Giulia » « Elise » « Karl ». Il y a aussi des noms cherchés dans la mythologie : « Clio » « Cressida » « Ulysse ». Et enfin, un pot pourri de ceux qui choisissent des noms amusants ou en rapport avec la taille, les performances ou les exploits de la voiture : « Espace » « Twizy » « Disco Volante » « Hornet » « Defender » « Toyopet » (oui, ça m’amuse ce nom !)

Pour Lexus, j’ai regardé un peu ce que propose la toile et voilà une explication qui me semble convenir : « Luxury-EXportation-USA »; littéralement : « voiture des luxe pour le marché américain ». Lexus est né fin des années 80 quand le patron de Toyota a voulu créer une branche « luxe » de sa marque. Les voitures étaient destinées au marché américain et c’est d’ailleurs dans une chanson que j’ai entendu pour la première fois le nom de la marque. Ecoutez « Jumpin’ jumpin' » des Destiny’s Child (1999) et vous y entendrez ce passage : « You’re gonna find the brothas rollin in the Lexus, trucks and Hummers ».

Au pays de l’Oncle Sam, c’est aussi un prénom féminin, plutôt en bas de tableau concernant la popularité, avec 70 bébés nommés Lexus en 2015 – en comparaison, « Carine » a été donné 5 fois et Emma – LE prénom populaire – plus de 20 000 fois.

Désormais, passons aux noms des modèles et là, j’avoue, quand on met les doigts dedans, au début, on peut se faire pincer très fort. Autant j’arrive aisément à retenir la forme d’une voiture avec un nom plutôt « commun », autant, dès que c’est un mix des chiffres et des lettres (la bise à Bertrand Renard) je pédale dans la semoule…

Ce que j’ai trouvé comme explication sur des sites américains me semblait bien pensé (chaque lettre correspondait à un type de carrosserie, par ex : X = 4×4, R = Recreationnal) mais après en avoir discuté avec une personne du groupe Toyota/Lexus, il s’avère que c’est faux. C’est « japonais » donc voilà, NX, RX, IS, LS, c’est juste des lettres et point. Les nombres : 300, 450, 460, 600 eux correspondent simplement au type de moteur (et non pas aux chevaux, comme j’ai pu le lire sur d’autres sites). C’est ballot car ça m’allait plutôt bien ces explications et ça collait pas mal avec le style des modèles. Bref…

Je me suis retrouvée avec les clés d’une GS300h – bon, le « h » c’est sûr, c’est pour hybride – et je me suis sentie un peu comme un VTC – à l’aise dans ma berline, mais tellement peur de me faire latter la tronche par un taxi persuadé que je pouvais être un VTC, surtout avec mon môme trônant fièrement sur son rehausseur à l’arrière tel un boss.

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Alors, oui, c’est vrai, je ne suis pas spécialement une fondue des grosses berlines, j’en ai essayé peu, mais celles que j’ai eues en mains, je les ai choisies. J’aurai pu commencer par des modèles plus hauts, plus crossovers ou plus compacts, mais finalement, lorsque j’ai eu envie de toucher un peu à Lexus, j’ai opté pour la GS (version Luxe).

J’étais bien. Vraiment bien. D’extérieur, c’est un design plutôt sobre SAUF ce bouclier avant qui lui donne un style assez agressif. On est loin d’une berline planplan, surtout quand Lexus la propose uniquement avec des motorisations hybride essence (223 ch ou 345 ch). Oui, une berline sert à faire des bornes, et c’est justement là que c’est intéressant de découvrir qu’on n’a pas droit au Diesel chéri par tant d’autres constructeurs.

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Seuls trois points m’ont posé souci : il m’a fallu un peu de temps pour apprivoiser la commande de boîte auto qui nécessite plus qu’un simple mouvement vers le haut ou vers le bas pour passer de « parking » à « drive ». De même pour la mollette (remote Touch) qui agit sur l’écran de navigation de 12,3″, c’est un peu comme une souris de pc, mais en plus chiant (!). Et enfin, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de boutons à mon goût dans cette auto. Je suis de plus en plus fan de l’écran capable de presque tout contrôler, même si on  a tous un peu peur que l’électronique plante et que tout la bagnole s’immobilise. Tout ça n’est qu’une question d’adaptation dans le temps.

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Pour tout le reste, cette voiture était un régal à conduire. Les suspensions sont excellentes, le confort intérieur est très bon, la conduite est apaisée (grâce à l’hybride et au régulateur adaptatif) mais elle est capable d’aller vite pour les dépassements de boulets sur autoroute. Niveau consommation, j’étais aux alentours de 5,9 L au 100 mais je précise que j’ai très peu utilisé le mode « sport ». Dans un premier temps, parce que j’ai pas trouvé que c’était phénoménal, même en le couplant à l’utilisation des palettes au volant, et puis, parce que si je teste une hybride, c’est pas pour faire la kéké sur la route et consommer plus que de raison.

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Petite cerise sur le gâteau, le toit ouvrant qui amène de la luminosité, de l’air et une sensation de plus grand espace intérieur. Les sièges avant sont chauffants et ventilés, et j’avoue que ça m’a servi les 2 seuls jours où il a fait beau ces dernières semaines, plutôt que mettre la clim’ que j’ai du mal à supporter, je préfère avoir les fesses au frais.

La planche de bord est agréable, mais on peut pas franchement parler de grand luxe, c’est bien, sans plus. Mais c’est là qu’entre les boutons sur les portes, ceux sur le volant et ceux de la console centrale, j’ai trouvé que c’était « trop » de boutons.

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Le système audio est bon – Mark Levinson Premium Surround, 17 haut-parleurs, mais pour que ça crache un peu, faut monter à 40 le volume 😉 A noter que si on ferme le toit ouvrant, qu’on éteint la radio, le silence est complet, intérieur comme extérieur, c’est voiture est parfaitement insonorisée ET silencieuse.

Mon fils était comme un coq en pâte à l’arrière, avec l’accoudoir central bien étudié pour le marché américain, une pression et hop, on a les porte-gobelets qui se dévoilent. Pour le coffre, avec ses 520 L, impossible de le remplir en totalité, il aurait fallu que je parte en vacances avec 😉 Cependant, si vous êtes intéressé par ce modèle, sachez que l’on ne peut pas obtenir plus en espace pour le coffre, la « faute » aux batteries logées au niveau de la banquette arrière à l’arrière, qui ne permettent donc pas de la rabattre.

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Et pour finir, quel est l’élément indispensable à une voiture premium ou luxe ? La petite horloge analogique ! Je ne me suis donc pas trompée en commençant par cette voiture, j’ai beaucoup aimé, et je vous parle bientôt de la RC300h – que j’ai failli ne pas rendre 😉




Il y a 3 commentaires

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  1. Cassidie

    Article très intéressant. Je ne savais pas que les Destiny’s Child en parlait dans leur chanson. Merci. 🙂 Quoique je me doutais que les nombres comme 300 ou 450 correspondaient au type de moteur. MDR !


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