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Essai : Nissan Leaf (encore une fois !)

Quand on aime, on ne compte pas. Entre la Nissan Leaf et moi, c’est comme qui dirait l’amour fou.

J’ai eu l’opportunité de la re-tester pour une situation bien particulière : un essai organisé par Madame Figaro en partenariat avec Nissan.

Ma première réaction en recevant cette invitation ? « Il faudrait prévoir un essai de la Nissan Figaro, ça serait tellement raccord ! » 😉

Ok, la Nissan Figaro n’est pas électrique, la Leaf, oui, et c’est ce qui prévaut sur cet essai. La non-pollution. La réaction de plusieurs femmes après une semaine de conduite de l’auto. A la fin, on doit toutes échanger sur nos ressentis et ce, devant un public.

La Leaf, je l’ai déjà essayée fin 2014. J’étais conquise, à tel point que je me posais la question de remplacer le second véhicule de la maison par celle-ci.

Silencieuse. Non polluante (donc, dans ta face le pic de pollution parisien !). Elle rend zen. Mais surtout, sur ce deuxième essai, j’étais à fond sur l’éco-conduite. J’ai été surprise de découvrir que toutes mes collègues n’étaient pas comme moi !

A tel point que la journaliste du Figaro Madame m’a demandée ce qu’étaient les sapins dont je parlais sur Twitter ! Sur la dizaine de femmes à essayer la Leaf, nous n’étions que 2 à les collectionner. Certaines avouent ne pas du tout avoir fait attention, d’autres admettent une conduite plus sportive…

Quand on a un sapin, résultat d’une bonne conduite qui vise à ne pas bouffer la batterie de la Leaf en un temps record, on se sent responsable et tous nos gestes sont mesurés, réfléchis, anticipés. On se sent récompensée d’avoir bien conduit avec ce petit sapin.

Mon premier réflexe, maintenant que je maîtrise la conduite électrique est de supprimer le petit son qui averti les passants de mon arrivée. Je suis blagueuse, j’aime débouler sans qu’on s’y attende. J’active le mode B pour récupérer le plus d’énergie possible lors des décélérations. Et en voiture Carine !

Mon fils étant plus grand que lors du premier essai, il a commencé à comprendre le principe de la non-pollution, du véhicule électrique et l’aspect ludique d’accumuler les sapins. J’ai baissé le volant au maximum afin qu’il voit bien le sapin se construire.

Je vous l’accorde, il est plus facile d’avoir une électrique quand on vit dans une maison avec un garage que lorsque l’on vit dans un appartement proche de Paris et que le syndic’ ne semble pas prêt à voter l’installation de bornes électriques dans le parking de la résidence.

Je vais de suite calmer les énervés qui voudraient me « brancher » sur « la Leaf est quand même polluante, il faut l’assembler en usine et ensuite sa batterie, toussa, c’est caca ». Alors. On se calme. On respire. Le lithium présent dans la batterie l’est à hauteur d’1%. De plus, une fois inutilisable pour la voiture, on récupère ce lithium qui peut servir à d’autres usages, on ne l’enfouit pas sous terre pour qu’il pollue.

Ensuite, à ma connaissance, en dehors de Tesla qui bâti des usines écologiques pour construire ses voitures (vendues un chouïa plus chères que la Leaf…) il faut bien démarrer quelque part. Toyota a ouvert la voie avec la Prius (que je trouve personnellement affreuse à regarder) depuis d’autres marques ont ouvert la voie au véhicule-électrique. C’est bien d’être précurseur. C’est mieux d’être vraiment non-polluant si on va jusqu’au bout ? Oui.

Ensuite, pour charger la batterie, il faut de l’électricité qui vient de centrales nucléaires ? Bon, déjà, si vous lisez ce billet, vous avez un ordi entre les pattes ou un smartphone ? Il a une batterie ? Vous le rechargez avec quoi ? Vous le jetez une fois qu’il est déchargé ? Non. Alors, vous n’êtes pas un « vrai » écolo. Si vous êtes jusqu’au boutiste et que vous refusez de polluer, ne venez pas commenter car vous aurez utilisé de l’énergie et personne ne pourra me prouver qu’elle vient de la Compagnie Nationale du Rhône (qui ne produit que des énergies renouvelables).

Vous pouvez d’ailleurs les contacter si vous avez besoin de changer de fournisseur d’énergie. Sinon, restez à la bougie ! 😉 J’attends à ce sujet un retour d’Anne Sophie qui possède une Leaf depuis 2 ans et maîtrise parfaitement son véhicule (jusqu’à cumuler 5 sapins sur certains parcours).

Or donc, à la fin de mon essai, nous nous retrouvâmes, à Paris, pour discutailler de nos aventures en Leaf. Autour de moi, Charlotte (que je connais pour la croiser sur divers événements), Aurélie maman-blogueuse, des entrepreneures, journalistes, et deux célébrités : Cécile de Ménibus et Aure Atika.

Je suis pas branchée célébrités, mais je sais qu’Aure Atika est très branchée Gers, tout comme moi 😉 J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer Cécile de Ménibus lors la RFM Party 80 il y a quelques années (invitée par mon pote, Pat Angeli).

C’est donc lors de cette soirée que j’ai découvert que toutes n’étaient pas accros aux sapins. Mais surtout, que beaucoup ont rencontré des mésaventures lors de la recharge à Paris, sur les bornes Autolib. Entre autres, devoir énoncer à voix haute son téléphone portable (quand on est connu, et qu’il y a 10 personnes derrière vous, c’est un peu délicat), que la borne est en panne ou occupée par des jeunes qui fument leur pétard peinards 😉

Il y a aussi le souci de la longueur du câble, la borne Autolib permet la charge par l’arrière de ses voitures, mais la Leaf, elle, se charge par l’avant. En dehors d’Aurélie (merci de m’avoir montrée tes sms Autolib) beaucoup ont eu des soucis. Notamment un souci de charge qui ne s’effectue pas correctement. Je ne peux pas vous dire comment ça se passe, car je n’ai pas profité de mes déplacements parisiens pour tester ces bornes. En revanche, j’ai testé le stationnement gratuit pendant 2h grâce au papillon présent sur la voiture, qui indique que vous êtes électrique que vous pouvez bénéficier de certains avantages.

Ombre au tableau, certaines ont eu un PV alors qu’elles étaient garées et branchées à une borne Autolib. Il semble que Nissan doive régulièrement faire des rappels à l’ordre à la Préfecture de Police pour appuyer sur la notion de Véhicule Electrique autorisé à stationner et à se charger sur les places Autolib même si ce n’est pas une voiture de Monsieur Bolloré….

Je n’ai pas une seule fois serré les fesses à cause de la batterie. Pour preuve, lorsque j’ai ramené la voiture à Paris (19 km) je suis partie avec 143 km d’autonomie et je l’ai rendue avec 150 ! Petit bisou sur l’épaule pour m’auto-féliciter de ma victoire !

Autre point soulevé par Cécile de Ménibus, cette voiture crée du lien social, c’est vrai. J’étais en vadrouille dans les Yvelines, non sans avoir fait un point stop pour acheter du fromage dans la meilleure fromagerie que je connaisse (Legall à Versailles) quand lors d’une recherche pour faire des photos de Titine, je me retrouve à Buc, près de l’ancien aqueduc, construit au XVIIè siècle. Je stoppe ma Leaf, je sors avec l’appareil photo, commence à faire quelques clichés quand un postier se pointe et se prépare à me faire une blague, puis s’arrête. Il regarde la voiture. S’en est suivie une discussion sur les différentes autos électriques, ses essais, ses impressions, son avis. Il a même posé pour un petit cliché souvenir. Oui, c’est une voiture qui permet des rencontres. Alors, certes, je ne suis pas une vedette, donc j’attire moins de regards qu’une personnalité de la télé, mais ça marche aussi avec moi !

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Un point que j’ai soulevé me paraît important si vous êtes tenté par l’achat d’une Leaf : il ne faut pas avoir un caractère énervé de nature. En Leaf, clairement, sur ce second essai, j’ai eu l’impression d’être mis au même rang qu’une auto-école ou une voiture sans permis. En gros, tu roules aux limitations de vitesse en ville et tu te fais doubler car en électrique, certains doivent penser que tu sais pas conduire. C’est curieux comme sensation. Tu fais pas de connerie, les autres en font, et tu as finalement assez peur pour eux car ils finissent par rouler à 60-70 en ville pour te doubler le plus rapidement possible et être débarrassé de toi. C’est plutôt en ville qu’il manque des radars plutôt que sur nos autoroutes 😉

J’attends désormais de lire le numéro dans lequel Madame Figaro parlera de nos expérience en Leaf (sous quinzaine). Je vous laisse sur quelques photos de notre soirée Leafeuses.




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