Aston Martin se construit une maison… à Tokyo !
Quand l’ADN du luxe automobile s’invite dans l’immobilier, cela donne une villa tokyoïte signée Aston Martin. Entre design sculptural et raffinement britannique, la marque célèbre ici une autre forme de mobilité : l’ancrage.
Lorsqu’on évoque Aston Martin, l’image d’une DB5 filant dans les Highlands ou celle d’une Vantage grondant sur une route de la Côte d’Azur vient naturellement à l’esprit. Mais la marque britannique ne se contente plus de dessiner des voitures de rêve. Depuis peu, elle façonne aussi… des maisons.
Dernier projet en date : N°001 Minami Aoyama, une résidence unique située en plein cœur de Tokyo. Une maison familiale de quatre étages conçue en collaboration avec le promoteur japonais Vibroa et le département design d’Aston Martin. C’est la première incursion immobilière de la marque en Asie, après les luxueux Aston Martin Residences de Miami.
L’esthétique Aston, posée sur quatre niveaux
Si la marque s’autorise à construire des lieux immobiles, elle ne trahit pas pour autant son style. L’architecture de cette maison tokyoïte affiche des lignes tendues, des surfaces vitrées spectaculaires et un raffinement discret, fidèle à l’élégance de ses modèles emblématiques. Le tout dans un quartier ultra prisé : Minami Aoyama, temple du luxe et du design nippon.
À l’intérieur, chaque détail a été pensé comme dans une DB12. Les matériaux sont nobles, les jeux de lumière sophistiqués. La cuisine, par exemple, associe des meubles signés Molteni&C (maison italienne de référence) à un plan de travail en pierre de lave noire. L’ambiance générale ? Un mélange subtil d’inspirations européennes et japonaises, comme une DB5 habillée d’un kimono sur mesure.
Le confort, version grand luxe
La maison n’a rien d’un showroom glacial. C’est une véritable résidence pensée pour vivre, recevoir… et s’émerveiller. Parmi les équipements intégrés : un système audio haut de gamme signé Bowers & Wilkins, une terrasse paysagée avec piscine, un spa avec sauna et des espaces de vie baignés de lumière.
Chaque étage a sa propre vocation, à la manière d’un concept-car pensé pour le quotidien : détente, réception, intimité, contemplation. Le tout dans un environnement technologique discret mais omniprésent.
Une maison de constructeur automobile… avec garage de collection
Évidemment, impossible pour Aston Martin de concevoir une maison sans penser à ses voitures. Le rez-de-chaussée accueille une galerie automobile avec deux places de stationnement. Mieux : une cloison vitrée permet d’admirer sa DBX ou sa Vanquish depuis le salon. Comme une œuvre d’art dans un musée personnel.
Cette mise en scène rappelle l’importance de l’objet automobile dans l’univers du luxe contemporain. La voiture n’est pas seulement un moyen de transport : c’est une extension de soi, de ses goûts, de son style de vie. Exactement ce que cette maison met en valeur.
Le design immobile, nouveau terrain de jeu ?
Aston Martin ne compte pas délaisser les circuits ni les routes pour autant. Mais cette incursion dans l’architecture témoigne d’une tendance plus large : celle des marques automobiles qui investissent d’autres champs créatifs. On l’a vu avec Porsche Design dans l’ameublement, Bentley Home, Lamborghini dans les yachts, ou Bugatti avec ses projets immobiliers à Dubaï.
Le but ? Étendre leur univers, créer un écosystème de marque qui dépasse la simple voiture. Et fidéliser une clientèle qui veut vivre à la manière d’Aston Martin, du garage à la salle de bains.
Un nouvel art de vivre automobile
Pour les fans de design, pour celles qui rêvent de conduire (ou d’habiter) une voiture d’exception, ce projet est un signal fort : les marques ne se contentent plus de produire des objets. Elles proposent un art de vivre. Et celui d’Aston Martin est tout sauf ostentatoire. Il est intemporel, discret, élégant, à l’image de ses voitures ou de James Bond, l’un de ses ambassadeurs involontaires.
Alors, faut-il vendre sa maison pour vivre dans une Aston ? Peut-être pas tout de suite. Mais il est clair qu’à Tokyo comme ailleurs, les frontières entre automobile, architecture et art de vivre s’effacent. Et qu’il sera bientôt possible de vivre avec une marque, pas seulement de la conduire.
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