Peugeot 504 x Rim’K : un break légendaire pour une mémoire collective

Peugeot ravive la mémoire du rap français et célèbre la puissance du design émotionnel avec une réinterprétation saisissante de la mythique 504 break. Une création unique, pensée pour accompagner Rim’K sur la scène des Flammes 2025, vingt-cinq ans après un moment devenu culte dans l’histoire de la musique urbaine.

Le break 504, une icône de la route… et du rap

Le 11 mars 2000, une image gravée dans la mémoire de toute une génération défilait sous les projecteurs des Victoires de la Musique : le groupe 113, couronné pour Les Princes de la Ville, faisait son entrée à bord d’un break Peugeot 504. Une référence directe au clip Tonton du Bled, dans lequel la voiture devenait un symbole de lien intergénérationnel, de mémoire familiale et d’identité populaire.

Un quart de siècle plus tard, Peugeot et Rim’K ravivent ce souvenir, non comme un pastiche, mais comme un manifeste culturel. Pour l’édition 2025 des Flammes, cérémonie qui célèbre la musique urbaine, le constructeur français a réinventé le break du 113 avec le savoir-faire de son studio de design et une sensibilité artistique contemporaine.

Une création née d’une discussion entre passionnés

Le projet n’est pas né dans une salle de réunion, mais dans l’élan spontané d’une discussion entre designers. « L’idée est née d’un souvenir partagé », explique Matthias Hossann, directeur du design chez Peugeot. Sans brief, sans échéance, l’équipe s’est mise à dessiner par passion, avec une seule ambition : raconter une histoire commune à travers un objet automobile.

Et c’est bien ce qu’est devenu ce break 504 : un témoin de mémoire collective, une capsule émotionnelle, un hommage aux familles qui l’ont connue sur les routes des vacances, dans les quartiers populaires ou au cœur des cultures musicales émergentes.

Des détails qui racontent la France d’hier et d’aujourd’hui

Le design de cette 504 moderne est truffé de clins d’œil complices à l’imaginaire collectif :

• Les valises bleues sur la galerie, symbole des départs vers « le bled », des allers-retours entre deux rives de la Méditerranée.

• Les tissus à motif Tati recouvrent les sièges, hommage à une esthétique populaire revendiquée et assumée.

• Une platine vinyle intégrée dans le tableau de bord, signée Jean-Baptiste Anotin, designer parisien et fondateur du studio Waiting For Ideas. Conçue en aluminium monolithique, elle transforme chaque voyage en expérience musicale, réaffirmant que la musique est bien le moteur invisible de cette 504 du 21e siècle.

Autre élément futuriste intégré à cette voiture rétrofuturiste : le volant Hypersquare, hérité du concept-car Inception, qui préfigure la prochaine génération de l’I-Cockpit Peugeot.

Un pont émotionnel entre générations

Ce break 504 n’est ni une voiture de collection, ni un concept-car au sens classique du terme. C’est un objet de transmission, un artefact culturel qui unit les générations. En faisant dialoguer la mémoire du rap français avec l’avenir du design automobile, Peugeot démontre qu’un constructeur peut aussi être un passeur d’émotions, un acteur de la culture vivante.

Cette initiative illustre également le rôle nouveau que peut jouer le design automobile dans le paysage culturel. En s’éloignant des seuls codes de la performance ou de l’innovation technologique, Peugeot propose ici un geste artistique fort, à la croisée de la mémoire, du style et de la musique.

Une marque ancrée dans l’affectif

À travers cette 504 revisitée, Peugeot réaffirme son ancrage affectif dans la culture française. Une culture où la voiture n’est pas qu’un moyen de transport, mais un compagnon de vie, un repère générationnel, un symbole parfois chargé de fierté, de dérision, de rêves ou de luttes.

Rim’K, pionnier du rap hexagonal, ne s’y est pas trompé : en remontant à bord de « sa » 504 pour les Flammes 2025, il rappelle que la voiture peut être un vecteur d’émotion aussi puissant qu’un refrain entêtant ou qu’une punchline bien placée.