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Un pic d’accidentalité avec l’heure d’hiver !

Dans la nuit de samedi à dimanche, les pays de l’Union Européenne reculeront leurs horloges d’une heure pour passer à l’heure d’hiver. Ce dimanche à 3 heures du matin à Paris, il sera 2 heures…

Ce dispositif a été mis en place en France après le premier choc pétrolier. Depuis 1998, les dates du passage à l’heure d’été (le dernier dimanche de mars) et à celle d’hiver (le dernier dimanche d’octobre), ont été harmonisées dans l’Union européenne.

Selon le ministère de l’Ecologie, le changement d’heure a permis d’économiser 440 GWh en éclairage en 2009, soit la consommation d’environ 800.000 ménages.

Mais l’heure d’hiver accroît aussi la période d’obscurité aux heures de pointe, heures auxquelles les usagers de la route sont les plus nombreux et les plus fatigués. Selon l’Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONISR), le sur-risque, lié au passage à l’heure d’hiver et à la faible luminosité qui caractérise la période de novembre à janvier, engendre une vingtaine de personnes tuées supplémentaires par mois.

Ainsi, entre novembre 2012 et janvier 2013, 162 piétons sont décédés, soit en trois mois, 34,1 % de la mortalité routière « piétonne » annuelle. Cet effet négatif ne se réduit pas dans les jours qui suivent ce changement, mais se dissipe progressivement au cours de la période hivernale.

Le passage à l’heure d’hiver est traditionnellement marqué par une sur-accidentalité routière des piétons à l’aube (8h-10h) et au crépuscule (17h-21h). L’arrivée de l’heure d’hiver provoque instantanément une surmortalité dans les tranches horaires de transition entre les états diurnes et nocturnes.

Soyez donc prudentes et prudents !




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